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Le traité ACTA sur la contrefaçon sous pression

11 décembre 2009


Plusieurs organisations comme Consumers International, l’Electronic Frountier Foundation (EFF), la Free Software Foundation (FSF) et l’April s’engagent pour plus de transparence ainsi que le respect des droits et libertés fondamentaux, dans l’accord commercial relatif à la contrefaçon (ACTA).

Le titre de ce traité laisse supposer qu’il ne concerne que les contrefaçons de bien matériels. Malgré l’opacité des tractations actuelles, le peu d’informations rendu publiques par les gouvernements engagés [1] montre que ce traité porte beaucoup plus loin, en particulier dans le domaine des technologies de l’information et d’Internet.

Selon l’April, "ACTA représenterait une menace pour la libre circulation de l’information, le développement d’une économie numérique dynamique et innovante et les libertés fondamentales. "


La lettre ouverte :

ACTA : Menace globale pour les Libertés Lettre ouverte

L’Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA) est un large accord intergouvernemental en cours de négociation allant des questions sociales essentielles d’accès aux médicaments1 à la régulation pénale d’Internet. Nous craignons que cet accord ne nuise sérieusement à l’innovation européenne dans le marché unique numérique, tout en portant atteinte aux libertés fondamentales et à la démocratie dans son ensemble.

Le processus de négociation pose en lui-même d’importantes questions de transparence et de respect des processus démocratiques, étant donné que le contenu du projet d’accord a été tenu secret depuis plus de 18 mois, et ce bien que certains détails des propositions aient récemment fait l’objet d’une fuite. Plus inquiétant encore, alors que le Parlement européen s’est vu refuser l’accès aux documents, l’industrie américaine y a eu accès, après avoir signé des accords de non-divulgation.

Une récente analyse de la Commisson européenne2 concernant le chapitre Internet de l’ACTA démontre que les questions en cours de discussion vont bien au-delà de l’acquis communautaire. Plus important, l’analyse de la Commission confirme que le document de travail actuel de l’ACTA restreindrait profondément les droits et libertés des citoyens européens, principalement la liberté d’expression et la protection des communications privées. Celles-ci sont en effet très fortement menacées, puisque le projet en cours appelle à l’adoption de dispositifs de "riposte graduée" et de filtrage de contenus en tentant d’imposer la responsabilité civile et pénale des intermédiaires techniques, tels que les fournisseurs d’accès Internet. Le texte pourrait également radicalement mettre en cause l’exercice de l’interopérabilité, qui est essentiel à la fois aux droits des consommateurs et à la compétititivé.

En conséquence, nous appelons le Parlement à enjoindre les négociateurs européens à établir la transparence du processus de négociation en publiant le projet d’accord, et à ne pas accepter une proposition qui nuirait aux droits et libertés des citoyens. De plus, nous exhortons le Parlement à indiquer fermement à la Commission et au Conseil que tout accord ne respectant pas ces principes fondamentaux forcerait le Parlement à rejeter le texte dans son entier.


Voir en ligne :
- Free Software Foundation : Speak out against ACTA
- April : ACTA : Menace globale pour les libertés - lettre ouverte aux institutions européennes

Crédit images : FSF, Creative Commons Attribution-No Derivative Works 3.0

[1] Etats-Unis, CEE, Suisse, Japon, Australie, Corée du Sud, Nouvell Zélande, Mexique et prochainement le Canada

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